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Fans of the centuries
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5 septembre 2006

Uberpass à ton voisin

Le monde de l'Ultraball autrichien est en émoi. Pourquoi? Est-ce lié au transfert d'Alban MANNEVILLE aux LIEGE SENTINEL? ...Non? ... Alors ce doit être la nouvelle des paraphes apposés par PORTALIS et WITEK sur leurs nouveaux contrats? Non plus. Pourtant c'est assurément une grande nouvelle: le Capitaine des Sons s'est engagé jusquà la fin de sa carrière. Le meilleur marqueur en équipe de France continuera à enchanter le Luxembourg Garden Stadium en compagnie du grognard, et grognon, WITEK. Ca pour une nouvelle...

Mais de tout ça l'Ultraball Autrichien se contrefout. Non, ce qui retient l'attention à Vienne, ce qui provoque l'indignation dans les cafés, ce qui fait hurler le Prater tout entier, c'est le choix de Christian "UBERPASS" SALLER. Contacté par les METRO HARD BULLS de VIENNE, il a préféré " une petite capitale d'Europe grouillante, puante et irriguée par un fleuve moribond et noir plutôt qu'un contrat dans sa patrie, dont la Capitale est universelle et abreuvée par le beau Danube bleu! Misére"  (source Land des Blauen Stieres). En résumé il a signé chez les Sons Of the Century!

L'histoire commence en début de semaine dernière lorsque SERES "surprend" une conversation entre PRITCHARD et MAIER. Ce dernier, jeune joueur d'origine Autrichienne, vient d'apprendre par sa mère  que Christian SALLER, alias UBERPASS, est licencié par les DIJON MUSTARDERS. Par sa mère? Oui car l'international Autrichien est le beau-frère de la cousine (issue de germaine forcément) de le tante (non c'est pas elle Germaine) du rookie parisien.

Une idée germe dans l'esprit de la coach parisienne. UBERPASS est un de ces maraudeurs complets, comme on n'en fait plus. Il pourrait utilement remplir le rôle de passeur-bloqueur. Rigueur financière oblige, les dirigeants ne proposent au joueur qu'un contrat à 500 euros par semaine.

SALLER hésite, il touchait presque 4 fois plus à DIJON! Et la situation se complique puisque les émissaires des METRO HARD BULLS se font insistants. Ils promettent en vrac: logement de fonction au milieu d'un parc verdoyant, titres, célébrité, et matchs de Golden. Les Sons ne peuvent rivaliser.

Le moment est critique, le joueur semble sur le point de rentrer au pays. Mais SERES tente un dernier coup. Elle s'arrange pour que MAIER se retrouve "comme de par hasard" devant l'immeuble Dijonais où le contrat avec les HARD BULLS doit être signé. Voyant arriver SALLER, le jeune bloqueur parisien feint la surprise et l'entraine dans café tout proche, "pour  prendre un petit café et parler de Germaine". UBERPASS tombe dans le piège parisien. De p'tit noir, en p'tit blanc, en passant par quelques mousses et deux ou trois jaunes, SALLER oublie son rendez-vous avec les émissaires Viennois.

C'est alors que MAIER laisse entendre à son compatriote qu'il a recemment découvert un bistrot parisien fameux. Parmi les spécialités de ce haut-lieu de la Ville Lumière se trouvent la Gösser, le Welschriesling, les cocktails à base de Strohrum et bien sûr le Schnaps. Les yeux de SALLER s'éclairent. Et voila les deux compères partis pour une virée mémorable.

Leur itinéraire nocturne à été soigneusement étudié. Il prend la forme d'une visite guidée de la capitale: ses monuments, ses bars et ses catins. Partout, les dirigeants se sont assurés de la présence fortuite de fans des Sons Of the Century: les maillots jaune et bleus sont ostentatoires, les écrans holo-TV des pubs retransmettent les matchs les plus aboutis des parisiens et les jeunes femmes lascives font montre d'une imagination déconcertante au moment de prouver leur admiration au futur joueur de la franchise.

Au petit matin, SALLER est conquis. Entouré d'une cohorte de jeunes parisiennes plus ou moins dévêtues ("les vêtements sont siiii chers içi"), il contemple la Seine. Le spectacle qu'elle offre est grandiose. Sa composition chimique particulière produit une lumière fluorescente la nuit, très appréciée par les touristes qui s'extasient devant ce miracle "naturel". Dans la demi-obscurité de l'aurore, la luminessence qu'elle offre est toujours très vive.

Le poisson est ferré, le reste n'est que formalité. Les dirigeants trouvent au joueur une peniche habitable Quai Saint-Michel, et font venir sa femme et ses enfants. Mme SALLER saura se montrer convaincante au moment de persuader son maraudeur de mari de signer avec les Sons Of the Century. Il semblerait que son evie de retour en Autriche ait cédé la place à un amour immodéré pour la Ville Lumière après un journée organisée par la franchise. En quoi consistait cette excursion, nul ne le sait. Mais elle a été vue dans les rues les plus prestigieuses de Paris, accompagnée par une cohorte de jeunes mâles vigoureux et spirituels, et d'une suite de porteurs musculeux aux bras chargés de vêtements, sacs et accessoires des plus luxueuses marques françaises.

C'est donc un SALLER heureux qui a été présenté officiellement aux supporters ce lundi après la signature d'un contrat de 4 ans. Il a déclaré ne pas regretter une seule seconde sa décision de rejoindre les Sons Of the Century et se félicite de cette virée parisienne décidée sur un Zidane ("sur un coup de tête" NDLR).

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Commentaires
P
Bravo :D<br /> <br /> Cela coûte cher en 'fournitures' et 'frais divers' quand même, la signature d'un jeune joueur chez vous... :)
K
Excellent article :D <br /> <br /> Dites, vous avez de sacré technique, aussi efficace que dans l'Est, et elles ont le mérite de moins amocher les futurs contrats!
K
Uber a refusé de venir à Beijing, pour un contrat un peu plus cher (555 euros)...Il a préféré la tranquillité du vieux continent à la fulgurante ascension du pays du milieu... Qu'il reste donc avec ces vieilles pierres, on a du sang neuf bien meilleur qui arrive d'Autriche!!
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